Thibault Draye a rejoint notre équipe de formateurs fin 2019. Cet ingénieur diplômé en aérospatial est tombé dans le bain de l’amélioration continue dès le début de sa carrière. Pas étonnant qu’il transmette toute sa passion à nos participants ! Et quand il ne pense pas au Lean Six Sigma, Thibault est aussi un bon vivant qui adore voyager.
Avant d’intégrer TLSSC, que faisais-tu ? Peux-tu nous raconter ton parcours professionnel ?
Je suis diplômé en tant qu’ingénieur en aérospatial. À la suite de mon mémoire de fin d’études qui était très orienté « calcul », j’ai voulu m’orienter dans quelque chose de moins théorique et, à l’époque, j’ai reçu une proposition de consultance pour faire de l’amélioration continue dans une boîte aéronautique – la Sonaca. Je restais donc dans mon domaine, mais je touchais à un concept que je ne connaissais pas encore. Durant cette mission très pratico-pratique de six mois, j’ai beaucoup appris, on s’attelait à des chantiers Kaizen à longueur de journée ! Puis, j’ai basculé dans une autre mission de type « gestion de projet » dans le secteur du ferroviaire. En parallèle, avec la société de consultance, nous avons créé une équipe axée sur l’amélioration continue et constitué ainsi un centre d’excellence interne à l’entreprise. Grâce à cela, nous avons mis en place une démarche certificative avec l’idée que la société soit autonome pour certifier elle-même ses Green et Black Belts. Cette aventure a duré deux ans jusqu’à ce que j’aie l’opportunité de suivre mon épouse au Canada, où elle venait de décrocher une proposition de recherche suite à sa thèse de doctorat. Sur place, j’ai travaillé pour une grande entreprise active dans la maintenance ferroviaire du matériel roulant. Durant trois ans, avec l’aide du personnel, nous y avons professionnalisé l’approche de l’amélioration continue.
Et maintenant au sein de TLSSC, quelle est ta fonction, quelles sont tes responsabilités ? À quoi ressemble ta journée de travail ?
« Nous sommes certes des formateurs, mais nous sommes également des animateurs, nous devons rendre nos formations intéressantes pour nos élèves ! »
Je suis formateur. Avant de commencer la formation, il y a tout un aspect de préparation : arriver à l’avance, préparer la salle au besoin, etc. Même si les cours sont déjà disponibles et dans un canevas préétablis, chaque formation est abordée avec une approche particulière selon le client. Quant au déroulement de la formation, le plus important est de capter l’attention des participants. Pour moi, le meilleur moyen d’y arriver est d’une part d’être à l’écoute, de les observer et de les inciter à interagir, et d’autre part d’agrémenter la théorie avec des cas pratiques. Par exemple, sur base de mon expérience professionnelle, je fais référence à de nombreux cas concrets. Mon travail en tant que formateur est de poser des questions aux participants, faire attention à tous leurs langages corporels. Savoir décoder cette para communication est essentielle !
Quelle est la raison pour laquelle tu as choisi de collaborer avec de TLSSC ? Que souhaites-tu accomplir à travers ton travail, d’un point de vue personnel, mais aussi envers nos clients ?
À mon retour du Canada, Mathieu Gendaj m’a proposé une mission de formateur. Mathieu, je le connaissais déjà. De par ma précédente expérience professionnelle en Belgique, j’avais déjà travaillé avec lui et j’ai une grande confiance en son parcours. On s’entend très bien ! Nous avons le même parcours, les mêmes envies professionnelles. J’ai ensuite rencontré Frederik, avec lequel le courant est également bien passé. Accepter ce rôle de formateur chez The Lean Six Sigma Company me donne une certaine flexibilité par rapport à mes autres engagements professionnels et l’opportunité de travailler à mon propre compte. De plus, c’est un environnement dynamique dans lequel je peux évoluer. J’apprécie aussi beaucoup le côté didactique de nos formations. À travers ma mission de formateur, je souhaite que nos clients puissent utiliser et mettre en application les conseils que je leur transmets dans leurs vies professionnelles et privées.
« Pour moi, le Lean Six Sigma c’est être à l’écoute des gens pour voir les améliorations et les mettre en application. »
Peux-tu nous partager une anecdote amusante ou inoubliable depuis que tu exerces au sein de TLSSC ?
Souvent, lors des formations, nous rencontrons des personnes sceptiques par rapport à la démarche : « Ah non, vous débarquez encore avec de nouvelles méthodes ! » Après avoir suivi la formation et naturellement entraînés par son dynamisme, ils se transforment en demandeurs du Lean Six Sigma. Ils adhèrent totalement au concept et ils deviennent des ambassadeurs au sein de leur propre entreprise. Par exemple, lors d’une de mes formations au Parlement Européen, un participant était très réfractaire par rapport à la méthodologie. Après sa formation, il a été le premier à implémenter des tableaux d’amélioration au sein de son groupe !
Et à part le Lean Six Sigma, à quoi t’intéresses-tu ? Que fais-tu de ton temps libre ?
En ces temps un peu particuliers, je suis fort investi dans mes missions professionnelles, beaucoup de travail… Sinon, lorsque je ne travaille pas, j’adore voyager. En temps normal, avec mon épouse, on planifie deux à trois grands voyages par an. Je suis une personne qui aime beaucoup bouger. Le week-end, je n’hésite pas à partir à la découverte de nouveaux endroits. Et en semaine, j’apprécie de passer du temps entre amis et profiter des bons moments de la vie.